Mon expérience (2 EIP de 7 et bientôt 5 ans) me pousse à dire qu’il est bien, pour eux, de les encourager à faire des activités qui : leur permettent de se défouler (très important d’avoir des plages de liberté)
vont aller pallier les hétérogénéités de résultats des tests WISC : exemple :l’activité cirque est excellente pour les enfants dont la motricité est un peu lente...*
vont LEUR PLAIRE (et je rejoins ce que dit la personne précédente)
Et surtout ne pas trop leur faire faire d’activités, ils ont besoin de se retrouver à la maison et de rêver !
A mon avis, choisir les activités dont ils sont demandeurs. Parmi celles-ci, en priorité celles dont les instructeurs sont "bien", c’est à dire à l’écoute d’un enfant, et pas juste là pour appliquer les méthodes de la Fédération Française de XYZ... Quelque soit la discipline, c’est le talent relationnel de l’encadrement qui fait 90% de la réussite ou de l’échec.
D’année en année, je constate que les activités sont reconduites si l’enfant y trouve un soutien de ses besoins émotionnels, et abandonnées si la réponse est absente ou rigide.
J’ai arrêté d’insister pour la poursuite d’activités, ils aiment tellement le changement... J’exige juste la terminaison du "contrat" en cours (trimestre, semestre, marqueur de niveau, ou année), sauf si il y a difficulté particulière avec l’instructeur (auquel cas, grand sourire, toutes mes excuses, et bye-bye !).
Tant pis si ça donne lieu à du papillonnage ! On leur demande déjà de serrer les dents scolairement pendant plus de dix ans, alors ils ont droit à des loisirs qui leur plaisent !
Echantillon maison : équitation (bof, mal présenté), instrument de musique (crash, le choc des titans), chorale (oui ! spectacle motivant), école du cirque (flop relationnel), arts plastiques (extraordinaire, encadrement hors pair), Echecs (en dents de scie, mais grosse motivation sous-jacente), judo (difficile, essoufflements cycliques), équipe de natation (pas tjrs évident, mais grosse motivation), petits débrouillards (super si encadrement à la hauteur), et j’en oublie...
Mon conseil : se libérer de ses propres carcans mentaux, et ne pas établir de comparaisons avec les autres familles. S’impliquer autant que possible pour pouvoir détecter les mal-êtres et y remédier au plus tôt si c’est faisable. Essayer d’être l’avocat plutôt que la prosécution, et ce n’est pas facile.... Bon courage !